Euro : Bellingham en sauveur, l’Espagne continue d’impressionner

Ce week-end marquait le début des 1/8, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on a été gâté, que ce soit par le niveau de jeu pour certaines rencontres, ou par le dénouement époustouflant pour d’autres. Retour sur ce beau week-end de football.

Les chiffres : 

90+5 
Grâce à un but déjà entré dans la légende, Jude Bellingham a permis aux siens de se trainer in extremis en prolongations avant de l’emporter par l’intermédiaire de Harry Kane. Le Bellingtime existe aussi en équipe nationale, pour le plus grand plaisir des Anglais, passés proches du naufrage. 

3
Avec le but du 2-0 inscrit contre le Danemark samedi, Jamal Musiala est désormais le meilleur buteur de l’Euro avec 3 réalisations, lui qui n’avait inscrit que 2 petits buts lors de ses 24 premières sélections. Place aux jeunes stars dans cet Euro. 

La stat
3 minutes pour passer du paradis à l’enfer. C’est clairement ce qu’a dû ressentir Joachim Andersen samedi soir. Auteur de l’ouverture du score pour le Danemark, le but lui a été refusé pour un hors-jeu qui se jouait à quelques centimètres, avant de concéder un pénalty pour son équipe dans la foulée, qui sera converti par Kai Havertz. Terrible tournant du match pour lui et les Danois, qui ne s’en seront jamais remis. 

Les tops : 

Une Espagne de gala ! 
Plus la compétition avance, plus les Espagnols semblent forts. Malgré une ouverture du score concédée face à la Géorgie sur la première situation des coéquipiers de Kvaratskhelia, la Roja est restée fidèle à ses principes et n’a pas dévié, revenant tranquillement dans la partie avant la mi-temps sur une frappe imparable de Rodri. Malgré un immense Mamardashvili, qui aura encore montré toute l’étendue de son talent, les vagues rouges ont finalement eu raison de vaillants géorgiens, logiquement défaits par plus fort qu’eux. Le choc Espagne-Allemagne s’annonce excitant ! 

La Suisse, c’est sérieux ! 
La rencontre la plus indécise de ces 1/8 a tourné court, puisqu’il n’y a tout simplement pas eu photo : la Suisse a tranquillement sorti une bien triste Italie, 2-0 avec un but inscrit dans chaque période. Donnarumma aura encore une fois retardé l’échéance, mais les hommes de Murat Yakin ont conquis leur monde ce samedi, montrant pourquoi il faudra compter sur eux dans cette partie de tableau où les Helvètes semblent avoir un coup à jouer pour écrire l’histoire de leur pays. Rendez-vous samedi prochain contre l’Angleterre. 

Les flops : 

Où sont les cadres anglais ? 
Pourtant composée d’une pléiade de stars, cette équipe Anglaise continue de décevoir match après match. Pire, l’impression laissée est de moins en moins convaincante et certains cadres déçoivent clairement, à l’image d’un Kyle Walker à la dérive, d’un Saka qui ne fait pas de différences balle au pied, ou d’un Foden méconnaissable. Kane n’y arrive pas et sans un but d’anthologie de Bellingham au bout du temps additionnel, les tabloids anglais auraient déjà passé leurs nerfs sur Southgate et ses hommes. Le prochain match contre la Suisse s’annonce crucial, car si les Three Lions n’y arrivent toujours pas dans le jeu, ils ne sont déjà plus qu’à trois matchs du graal. C’est tout le paradoxe de cette équipe. 

Triste Italie 
Donnarumma puis le désert. Voilà à quoi pourrait se résumer cette équipe Azzurri, qui a clairement perdu son lustre d’antan. Fini les fuoriclasse, aujourd’hui, l’Italie n’est tout simplement plus une sélection capable de rivaliser avec les meilleurs. Trop de sorties de route qui mènent aujourd’hui les observateurs à ne pas être surpris outre mesure par la qualification Suisse. La manière a cependant de quoi interpeller, et montre bien l’écart qu’il y a entre les hommes de Spalletti et les meilleures nations du continent. 

Les résultats : 
Suisse 2 – 0 Italie
Allemagne 2 – 0 Danemark 
Angleterre 2 – 1 Slovaquie
Espagne 4 – 1 Géorgie 

Le programme du jour : 
18h : France – Belgique
21h : Portugal – Slovénie

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